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Les Amis du National Museum of Women in the Arts
L'association Les Amis du National Museum of Women in the Arts qui a été créée à Paris, fait partie d’un réseau agrandi, national et international, du musée.
Les Amis du National Museum of Women in the Arts | Tara Whitbeck

L'association Les Amis du National Museum of Women in the Arts qui a été créée à Paris, fait partie d’un réseau agrandi, national et international, du musée. Ce réseau a pour objectif de promouvoir la mission du musée en reconnaissant les contributions artistiques féminines dans tous les domaines, passé et présent, en France ou ailleurs.

Pour remplir sa mission, L’association Les Amis du NMWA
• Organise des événements mettant en valeur les réalisations des artistes femmes
• Aide à acquérir une reconnaissance des artistes femmes basées en France
• Facilite les liens entre NMWA et les institutions et professionnels des arts en France
• Publie une “e-newsletter” présentant les activités de l'association ainsi que les expositions des artistes femmes à Paris et éventuellement en France.

L’association Les Amis du NMWA à Paris contribue à souligner la place des artistes femmes françaises au programme des manifestations organisées par le NMWA. De novembre 2012 jusqu’à début janvier 2013, l’association Les Amis du NMWA a sponsorisé Laure Tixier, artiste française, pour participer dans l’exposition Women to Watch – High Fiber. Pour fêter son 25e anniversaire en 2012, le NMWA à organisé une exposition exceptionnelle Royalists to Romantics: Women Artists from the Louvre, Versailles, and Other French National Collections. Fin avril 2010, le NMWA a choisi l'artiste française Niki de Saint Phalle pour inaugurer sa première exposition de sculptures en plein air sur l’Avenue de New York, à Washington, D.C.

Pour plus d’informations sur les Amis du NMWA et leurs activités, veuillez visiter leur site au : www.lesamisdunmwa.org .
 

 
Les Amis du NMWA
150 rue de l'Université, 75007 Paris
tél. 01 45 55 06 58

Association loi 1901
 

  NMWA


National Museum of Women in the Arts 
National Museum of Women in the Arts


National Museum of Women in the Arts
National Museum of Women in the Arts


Calamity Jane
Il était une femme dans l’Ouest…
L'Adresse Musée de La Poste | Rodolphe Pays, Responsable de l'information
On a longtemps assimilé Martha Canary, alias Calamity Jane, à une harpie hors-la-loi. Mais cette figure légendaire de l’épopée du Far West mérite mieux que sa réputation. Avant tout femme d’action, elle a été de la plupart des aventures de l’Amérique de la fin du XIXe siècle. Ce n’était pas une « sainte » pour autant : elle s’est beaucoup mise en scène, sa vie est parsemée de zones d’ombre… C’était juste une femme libre dans un monde d’hommes. Un livre et une exposition à l’Adresse Musée de La Poste lui rendent hommage cet automne.

Calamity Jane, un nom qui résonne différemment selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. Un nom qui ne prête pas forcément à sourire, qui ne suscite pas de condescendance amusée chez les Américains du nord. Rien d’étonnant à cela, elle fait partie de la famille, elle est une des leurs. Un peu comme une grand-mère éternellement prodigue... A son propos, on sait – avec plus ou moins de certitude malgré tout - à quoi s’en tenir. En Europe, et particulièrement en France, la perception commune est probablement plus négative ou à tout le moins plus interrogative. D’emblée, on la considère en effet comme une hors-la-loi, une sorte de desperado féminin. Sans trop savoir pourquoi, juste par « ouï-dire ». Son surnom n’est sûrement pas étranger à l’affaire. Il faut reconnaître qu’il ne l’a guère servie. Certaines bandes dessinées, comme l’album Calamity Jane des aventures de Lucky Luke, l’ont également parfois décrite sous un jour peu flatteur. Mais ce regard est peut-être en train de changer.

Une femme hors du commun

A la faveur d’une chanson par exemple. Camélia Jordana, avec son récent succès Calamity Jane, contribue ainsi à corriger l’image déformée qui colle à la peau de cette figure du Far West. Les paroles évoquent en effet une aventurière d’abord éprise de liberté : « J’ai tant laissé derrière moi, abandonné mon cœur au désert, soumis mon corps aux tempêtes, j’en ai pisté des canailles… ». On est loin de la femme sans foi ni loi encore présente à l’esprit de beaucoup de gens. L’ouvrage qui sort ce mois d’octobre, « Calamity Jane – Mémoires de l’Ouest », va dans le même sens, celui d’une certaine « réhabilitation ». Son auteur, Gregory Monro, a enquêté plus de 10 ans sur cette femme de légende. Il s’est rendu aux Etats-Unis à plusieurs reprises pour consulter des documents sur elle dans des musées, des bibliothèques. Il a marché sur ses traces, découvert les endroits qu’elle habitait ou fréquentait, les relations qu’elle entretenait avec d’autres héros de l’Amérique de l’époque (Buffalo Bill, Wild Bill Hickok… ). « C’était une femme vraiment hors du commun, elle s’habillait en homme, fumait, buvait beaucoup, portait des armes, explique-t-il, et elle a participé à une multitude d’événements et d’expéditions ». On la retrouve en effet sur tous les théâtres des opérations de l’époque : le chemin de fer, le bétail, l’armée, les Indiens, l’or… Sans qu’elle y soit toujours invitée. Elle a ainsi effectivement rejoint les rangs de l’Armée de l’Union en tant que guide. L’expérience a d’ailleurs vite tourné court, elle n’est apparemment restée que quelques jours auprès des troupes nordistes.

Très tôt médiatisée

Elle aurait également pris part à des campagnes contre les Indiens. On dit même qu’elle a été la première femme blanche à pénétrer dans les Black Hills, les montagnes sacrées des Sioux, qui contrôlaient alors ce territoire. Elle s’est essayée à la prospection d’or (en participant en particulier à des recherches géologiques), a été tenancière d’hôtel, éleveuse et convoyeuse de bétail… Et plus tard, vers la fin de sa vie, elle a été associée à des spectacles où elle tenait le plus souvent son propre rôle.

Si Calamity Jane a été de toutes les aventures de l’Amérique de la fin du XIXe siècle, elle a aussi très tôt joué de son image. Elle avait en effet à peine 20 ans que déjà des photos d’elle et de récits de ses pérégrinations fleurissaient dans tous les journaux. Elle a ainsi été une des premières femmes « médiatisée ». Bien qu’elle en ait probablement rajouté beaucoup – et les journalistes ont de leur côté souvent raconté ce qui faisait vendre -, il n’en reste pas moins qu’elle a été une femme exceptionnelle. Indépendante, extravertie, se déplaçant sans cesse, du Wyoming au Dakota, du Montana au Colorado. C’était aussi une femme sentimentale. « On sait qu’elle avait le cœur sur la main, qu’elle était généreuse, poursuit Gregory Monro, partout où elle allait, elle n’hésitait jamais à s’occuper des gens démunis, des malades, des enfants. » Elle-même a eu plusieurs enfants, deux, peut-être trois, il n’a jamais été possible de le déterminer exactement. L’existence de l’un d’entre eux, Jane, est notamment révélée à travers les Lettres de Martha à sa fille, un ouvrage paru pour la première fois en 1941. Celui-ci réunit des courriers que Calamity Jane lui aurait écrits… sans jamais les envoyer.

L’expo au musée de La Poste

Ces textes - aujourd’hui étudiés en classe de 4ème dans de nombreux collèges et dont une pièce de théâtre a été tirée l’an dernier - ajoute une dimension émouvante au personnage. Même si leur authenticité demeure sujette à caution. Calamity Jane y fait part de ses remords d’avoir délaissé sa fille, de ne pas s’en être suffisamment préoccupée. Des écrits, apocryphes ou non, qui renforcent le caractère romanesque de cette femme au destin si particulier.

Ce destin, l’Adresse Musée de La Poste le retrace aussi dans une exposition qui démarre le 26 octobre. Dans une ambiance « saloon », l’expo s’ouvre par une rétrospective du parcours tumultueux de Calamity Jane, photos, objets (armes d’époque, selles, tenues… ) et documents à l’appui. L’histoire des Lettres de Martha à sa fille est ensuite abordée (les originaux de ces courriers seront notamment présentés) à travers des témoignages et différents ouvrages. Et la « chevauchée » s’achève par la projection de films sur cette femme qui, plus d’un siècle après sa disparition, continue d’étonner. Une exposition qui contribue à rapprocher les points de vue et les regards portés sur elle, que l’on se trouve d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique.
Rodolphe Pays
 

L’exposition Calamity Jane, Mémoires de l’Ouest se tient à l’Adresse Musée de La Poste (34 Bd de Vaugirard, PARIS 15ème) du 26 octobre 2010 au 12 mars 2011.

L’ouvrage Calamity Jane – Mémoires de l’Ouest, de Gregory Monro, est publié aux éditions Hoëbeke.
 

  L'Adresse Musée de La Poste



Calamity Jane posant pour sa publicité. Cette photo aurait été retrouvée sous les combles d'une vieille maison © Adams Museum



Calamity Jane posant dans un
studio à Evanston, Wyoming,
entre 1884 et 1893 © Denver Public Library


 
Calamity Jane en femme, Rawlings, Wyoming, 1884 © Denver Public Library





 
Calamity Jane en quelques dates
 

Mai 1856, naissance de Martha Canary à Princeton, dans le Missouri

1865, sa famille émigre dans le Montana

1875, elle apparaîtra désormais sous le nom de Calamity Jane

1876, mort de son ami Wild Bill Hickok

1er août 1903, décès à Deadwood, dans le Dakota du Sud

1941, publication des Lettres de Martha à sa fille

 


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